Sur la route...: Auckland city, jour 1!

samedi 3 janvier 2009

Auckland city, jour 1!

29 décembre, jour du départ! J'ai passé la nuit chez des amis à Lyon. Entre l'excitation du départ et le stress pour que mon vélo arrive en 1 seul morceau, j'ai mal dormi. Mon avion étant à 11h30 au départ de Lyon, je prends le bus à la gare de Perrache à 7h40. Arrivée environ 1h plus tard à l'aéroport. Je prépare mon vélo pour le vol et je me dirige assez tôt vers le comptoir d'enregistrement des bagages. On me renvoit à un bureau de British Airways pour récupérer un sac pour le vélo. Problème : j'ai 25kg de bagages + le vélo de 20 kg. Ca ne semble pas poser un problème pour British Airways, compagnie que je prends jusqu'à Londres, mais on m'explique qu'avec Air New Zealand, que je prends de Londres jusqu'à Auckland, je n'ai peut être pas droit à autant de bagages. J'ai beau lui expliquer que je suis sur de moi quand je dis que j'ai droit à 2 fois 23 kilos, rien à faire, on appelle Air New Zealand pour avoir confirmation. Retour au comptoir d'enregistrement, un couple m'aide à glisser le vélo dans l'immense sac en plastique. Je laisse, comme on me l'a demandé, 2 sacoches sur le vélo, étonnant mais bon, en même temps ca protège le vélo, çà m'arrange. Je dois porter le vélo et mes bagages à un comptoir d'enregistrement de bagages "spéciaux" ; ce qui est normal pour le vélo, mais çà l'est moins pour les bagages. Une femme pas très sympa (ce que me confirme un employé discrètement!) m'explique que je dois ouvrir les sacoches qui sont restées sur le vélo, elle aurait vu un "bombonne" aux rayons X. J'ouvre les sacoches, elle fouille à peu près tout, résultat : pas de bombonne... Le comble dans l'histoire c'est que dans mes bagages qui sont passés aux rayons X avant le vélo j'avais ma bouteille de combustible pour le carburant du réchaud dans une sacoche, c'est peut être çà qu'elle aurait dû chercher, mais çà lui à échapper.... En plus d'être conne, elle est miraud.... Avec tous ces contre temps, j'arrive à la porte d'embarquement à 11H, soit 2h30 environ après être arrivé à l'aéroport.... vaut mieux arriver en avance à l'aéroport si on a un vélo à embarquer, c'est le conseil du jour! On décolle à 11h20, soit avec 10mn d'avance, étonnant! Mes voisines, 2 françaises fashion victimes de 22-24 ans se rendent à Londres pour faire du shopping et pour passer le réveillon. L'une passe une bonne partie du temps à regarder le paysage par le hublot pendant que l'autre lit et relit Jeune et Jolie.... Bref, on n'est pas dans le même monde... non pas que je ne sois pas jeune et joli, mais bon!

Arrivé à Londres avec 30 mn d'avance sauf erreur (le pilote doit s'appeller Gonzales et avant d'être pilote il devait travailler chez Speedy (blague du jour!). J'ai 3h30 d'attente avant le vol pour la Nouvelle Zélande. Je parcours rapidement les nombreux magasins dans l'aéroport et je tente une connexion en wifi avec mon portable, problème : c'est payant.... Et merde..... J'arrive à la porte d'embarquement. Problème : j'aurais apparemment dû passer par un comptoir d'enregistrement pour avoir ma carte d'embarquement.... Mais je n'en ai pas vu sur mon parcours dans l'aéroport, çà ne me parait pas très logique, surtout qu'il sert à quoi du coup le comptoir où je suis qui est juste avant la porte d'embarquement?... Le type m'explique qu'il va m'enregistrer et me donner ma carte d'enregistrement.
Il me demande la preuve de mon billet retour ; pas de problème, j'ai imprimé la preuve d'achat de mon billet Nouvelle-Zélande ---> Australie! Là il me demande mon visa pour l'Australie... Ah... euhhh.... "ben je vais l'avoir automatiquement en arrivant en Australie non????".... Ben en fait non... Le type est sec mais sympa. Il va faire la demande de Visa (qui se fait par internet) pour moi, la réponse arrivera en temps réel et si c'est non, il me dit que je go back in France.... Le temps qu'il s'occupe de la demande de visa je passe 4-5 minutes à flipper un peu, mais bon en même temps je me dis qu'il n'y a aucune raison que le visa me soit refusé. Il me fait signe avec le pouce que c'est bon, ouffff!!!!!! Je m'excuse pour le dérangement et lui dit que je n'étais pas au courant pour le Visa Australien (c'est un truc que j'ai oublié de faire avant de partir....) Il me répond sur un ton sympa que le prochaine fois que saurais.

J'ai pour voisin un couple qui parle anglais, la cinquantaine. Je tente un début de conversation avec la femme qui est à côté de moi : "where are you from?" J'ai l'impression de plus la faire chier qu'autre chose ; dans la foulée j'ai l'impression qu'ils se foutent un peu de moi avec son mari et je me dis que notre conversation est certainement terminée. 12H plus tard, arrivée à Los Angeles. Un policier contrôle mon passeport et une fiche de demande d'entrée sur le territoire américain qu'on a rempli dans l'avion. Et çà rigole pas, pas un bonjour, pas un merci, pas une sourire, pas un regard, rien. C'est une ambiance de merde. Prise d'empreintes digitales et photo d'identité avec une webcam, alors que je passe seulement 2h sur le territoire américain pour un changement d'avion. Ils sont vraiment parano de chez parano, çà craint! On attend le vol suivant dans une salle d'attente un peu minable, déco des années 70. Mon voisin fait joujou avec son super balladeur mp3 (avec des écouteurs bien pourris, encore une fashion victim...) Allez je me décide de me la péter un peu aussi, je sors le pc portable! Les connexions wifi sont toujours payantes, et merde, si c'est pareil en Nouvelle Zélande çà risque de me couter chéro....

Et c'est parti pour 13h de vol jusqu'en Nouvelle Zélande. Même pas fatigué, je réussis à sommoler dans l'avion, et puis c'est pas la mort non plus. Je suis agréablement surpris de Air New Zealand, service aux petits soins, repas très bon, rien à dire.
Arrivée en Nouvelle Zélande l'année suivante! Ben oui entre le départ le 31 décembre et le changement d'horaire on a changé d'année au passage....

Accueil très sympa à l'arrivée par des "Happy new year" L'aéroport est très bien aménagé : moderne, belle déco, avec une vue sur un bord de mer sympa pour mettre dans l'ambiance niveau paysage! Passage par la case "immigration". Je me dis que je risque à nouveau d'avoir des problèmes avec mon billet retour pour l'Australie (je n'ai aucune preuve de mon visa australien, j'aurais du en demander une à Londres) et surtout en arrivant en Nouvelle Zélande on a droit automatiquement à un visa de 3 mois, hors je reste 6 mois.... La fille me pose une question piège en me demandant à quelle date je quitte la Nouvelle Zélande, alors qu'elle sait très bien que c'est le 29 juin puisque je viens de lui donner l'imprimé de mon billet d'avion et la date est indiquée dessus. C'est là qu'il ne faut pas se planter, si je me trompe de date je suis certainement bon pour des questions subsidiaires..... "Euhhhh.....le 29 juin?" J'ai bon! Mais comme je reste 6 mois en Nouvelle Zélande et que c'est certainement un peu inhabituel (enfin j'imagine que la plupart des gens en pareille situation font leur demande de visa dans leur pays avant de partir), elle appelle un supérieur. Je lui explique que je sais qu'on peut faire une demande de prolongement de visa de 3 mois une fois sur place, et ce, 2 fois, lequel me répond : "you must apply for this". "Yes , i know!" Le type a une bonne tête, moi aussi apparemment, il dit ok sans poser plus de questions, yesssssssssss!!!! J'arrive au contrôle des bagages. Il ne faut surtout pas oublier de déclarer une tente et des chaussures de randos. Mes chaussures sont nettoyées et ma tente va être contrôlée. Le reste de mes bagages passent aux rayons X. Je me rends au comptoir pour récupérer ma tente. On me dit de revenir dans 21 minutes! Précision d'horlogerie Suisse! Une anglaise qui est à côté me fait remarquer que c'est original, il ne manque plus que les secondes! Je fais le tour de l'aéroport, je remarque un comptoir "HELP" avec un homme qui doit avoir facilement 65-70 ans. Je lui demande comment sortir de l'aéroport en vélo et s'il y a un distributeur dans l'aéroport. Il est sympa mais je comprends pas grand chose, c'est typiquemment le type d'accent un peu écossais (je crois) où je comprends que dalle. Les gens dans l'aéroport son tous sympas, détendus, on est loin de l'ambiance à Los Angeles! Des chiens "renifleurs" contrôlent les bagages mais l'atmosphère est vraiment détendue.

Je récupère ma tente, j'achète une carte d'Auckland à l'office de tourisme dans l'aéroport (4 dollars, ennviron 2,60 euros) et je m'installe dehors pour préparer mes bagages et le vélo. Il fait sacrément chaud, je trouve çà étonnant. En fait il ne doit pas faire plus de 26-28 degrés mais l'air est lourd, très humide, donc un peu étouffant. Un couple d'allemand arrive un peu après moi, ils attendent un taxi qui va les mener à l'hotel et ils partent le lendemain en vélo. Je quitte l'aéroport à midi précise, je me retrouve rapîdement en dehors de celui-ci tant il semble être petit. Je fais à peine 2 km et je rattrape une femme en vélo, elle a 45-48 ans. Je lui demande si c'est bien la route d'Auckland, histoire de commencer la conversation parce que je sais à peu près où je suis et dans quelle direction aller. Elle travaille pour Air New Zealand (drôle de hasard!) où elle est "concierge" en anglais. Je ne sais pas la traduction mais à mon avis une place assez importante. On roule 8-10 km ensemble. Les environs de l'aéroport son vraiment agréables, le quartier est habité mais c'est très espacé et apparemment très calme, et la végétation est superbe.
J'explique à Jill explique que je compte me rendre rapidement sur l'île du sud pour profiter de la belle saison, le climat étant un peu plus frais d'après ce que j'ai lu sur l'île du sud. Du coup on s'arrête et elle m'explique que son fils habite wellington (à 600 km de là) et qu'il va sur l'île du sud et qu'il pourrait m'emmener en voiture pour me faire gagner du temps, du coup elle l'appelle! Heureusement il part dans 2 ou 3 jours, ce qui ne me laisse pas le temps d'aller à Wellington ; je dis heureusement parce que çà m'intéresse moyen de faire le trajet en voiture, je veux le faire en vélo. Au moment de se séparer elle me donne sa carte de visite et rapidement elle m'invite chez elle , à 1km de là. Elle habite une grande maison spacieuse, moderne, avec piscine dans un quartier apparemment plutôt tranquille et chicos. Question hospitalité, çà commence plutôt bien. Pendant qu'elle se prépare à l'étage pour aller travailler en fin de journée, elle me propose de me détendre dans le salon et de prendre une douche, après 2 jours sans me laver ni trop dormir, c'est pas de refus! Au moment de partir elle m'offre un casque de vélo, le casque est obligatoire en vélo en Nouvelle Zélande. La taille est trop petite, dommage.

Les routes de la ville sont de vraies montagnes russes, il faut dire que la région est volcanique apparemment. Il faut chaud, lourd, et le soleil tape, un peu comme c'est le cas parfois en Islande, apparamment à cette latitude il y a moins de protection dans l'atmosphère pour les rayons de soleil ; en 3h de vélo, je crame. Je rejoins le camping vers 16h, camping presque luxueux à 14 dollars la nuit (moins de 6 euros) ; vraiment pas cher, en France l'équivalent est facilement à 11-12 euros, faut dire aussi que le taux de change en ce moment n'a jamais été aussi intéressant.

Vers 17h, coup de barre assez rude; normal. Je fais quelques courses rapidement à la grande surface du coin et me couche tôt, vers 20h.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello! Happy new year Jorem!

Je vois que ton trajet fut épique et mouvementé pour gagner ton île ! J'ai hâte de lire la suite de tes périgrinations en new zealand, c'est vraiment chouette de pouvoir savoir comment se déroule ton aventure alors que tu es si loin.

A+

Véro

Antoine a dit…

Lu Jerome,
Pas mal de bordel le 1er jour apparemment ;)
tu l'a ou ton sac en plastique ? C'est BA qui te l'a filé ?

Et ton mini pc, il marche bien ? tu le recharges en combien de temps et ou plz ?

Sinon, sympa les rencontres ! à quand les photos ?
Toine